grève

...très suivie : 40% de grévistes au lycée Condorcet.

grève : c'est reparti

Non, on ne baissera pas les bras. Et pour commencer, dans un style classique, grève et manifestation mardi 27 septembre, à l'appel des syndicats CGT, FSU, SGEN, SUD, UNSA, UNL et de la FCPE. Rassemblement 10h. Maison du Peuple.

Est-il vraiment nécessaire d'en rappeler les raisons ? 

Dans le doute, on s'en charge demain.

un record sans surprise

La rentrée se fait dans des conditions aussi pourries que prévisibles.

Oui, les classes sont surchargées, puisqu'il a bien fallu mettre quelque part les élèves de classes supprimées. Il semblerait que la première L du lycée Condorcet détienne le record de l'académie, à 38 élèves.

Mais bien sûr, il ne faudrait pas trop que ça se sache. Le rectorat fait donc tout ce qu'il peut pour bloquer l'information, entre autres en refusant aux médias l'accès aux établissements scolaires.

Plus d'infos ici : http://www.macommune.info/actualite/france-3-franche-comte-ne-tournera-pas-dans-une-classe-de-38-eleves--22464.html

assise par terre

Suppression de classes et parfois de filières entières, effectifs en hausse, et énormes difficultés d'inscription pour les arrivants en seconde... La rentrée va être atroce. Bonnes vacances en attendant.

assis par terre

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assise par terre

assise par terre

Le mercredi 1er juin, une formation à l’accompagnement personnalisé sera organisée au lycée en salle 317 entre 9h et 16h. 
Elle concerne l’ensemble des professeurs ayant assuré cet enseignement cette année (qui y seront inscrits d’office) ainsi que les volontaires pour l’année prochaine.
Nous prions les candidats éventuels (hors ceux inscrits d’office), de bien vouloir se signaler auprès du secrétariat dès que possible.

 Merci pour votre investissement, mais dans la perspective d'une grève du zèle, ce n'est peut-être pas vraiment nécessaire de s'y précipiter.

assise par terre

A l'échelle de notre lycée, 2 heures d'information syndicale ont été organisées, les mardi 3 et 10 mai :

Le 10 mai, plus de 30 collègues étaient présents. Nous avons envisagé plusieurs types d'actions sans  pour autant déboucher sur des choix collectifs. C'est pourquoi nous nous sommes réunis la semaine suivante. Une quinzaine de collègues étaient cette fois-ci présents.

Que tirer de ces 2 rendez-vous ? L'indignation reste intacte face aux conditions de la rentrée dans notre établissement. Rappelons à ce titre que 3 classes disparaissent, 5 postes et 2 compléments de service : la situation n'a pas évolué d'une seule heure de dotation depuis le début de notre mobilisation. Une indignation intacte mais des difficultés à définir collectivement les modalités des actions à venir. L'échéance des épreuves du bac n'y est pas pour rien. Les actions touchant au bac, bien que jugées efficaces, sont extrêmement clivantes au sein même des enseignants, mais également des parents d'élèves et des lycéens.

Une consultation sur une grève du zèle est lancée dont les modalités seront débattues prochainement. Nous vous invitons par conséquent à répondre nombreux à cette consultation afin que nous puissions agir collectivement, dès juillet et au moment de rendre nos vœux pour la rentrée 2011.

Quelques infos sur le bénévolat, euh le tutorat dans notre établissement… :

Les enseignants ayant effectué des heures de tutorat attendent toujours le paiement de ces heures. Le Proviseur à été contacté à ce sujet mercredi 12 mai (et il en a été question aux CA cette année). Les services rectoraux ne sont pas en mesure de définir le montant de l'indemnité, ni s'il s'agira d'une indemnité. Il est question que le Recteur arbitre lui-même les enveloppes attribuées à chaque établissement. Le rectorat n'a pas encore demandé aux proviseurs de faire remonter les effectifs concernés par ces heures... et les caisses sont vides ou faiblement dotées. Il est inadmissible qu'à travail égal, la rémunération des heures ne soit pas définie au niveau ministériel et que des collègues aient été sollicités pour faire du tutorat sans que l'on puisse leur assurer une rémunération claire.

Enfin, pour la rentrée prochaine, il ne reste plus qu’environ 2 HSE par personne pour toute l’année pour rémunérer nos actions éducatives !

nuit des écoles

Dans le contexte de la suppression de près de 50 postes en primaire et dans le secondaire dont 23 dans les 3 lycées belfortains, il semble pertinent d'envisager des mobilisations convergentes entre les écoles, les collèges et les lycées. C'était l'objet de l'assemblée générale du mardi 10 mai à la Maison du Peuple. Cette assemblée générale a été organisée par la FSU, organisation qui y avait convié l'ensemble des syndicats du Territoire de Belfort, ainsi que les 2 fédérations de parents et l'Union Nationale Lycéenne. 60 personnes étaient présentes, des parents et des enseignants dont les représentants des principaux syndicats de l’éducation.

A l'issue de cette AG, l'ensemble des participants, principalement des parents et des enseignant du  primaire ont souhaité suivre l'appel national de la FCPE à organiser, le vendredi 20 mai, la nuit des écoles. Un rassemblement est donc organisé à 19.00 devant l’Inspection d’Académie puis nous irons en cortège à l'école de Saint Exupéry dans le quartier des glacis. L'ensemble des syndicats appellent à rejoindre ce rassemblement.

Nous vous proposons de nous retrouver à 18.00 en salle des professeurs pour préparer une banderole, échanger à nouveau sur les mobilisations puis rejoindre nos collègues mobilisés dans les autres établissements du département à l'école Saint Exupéry.

L'heure n'est pas encore au bilan ni au découragement, continuons à nous mobiliser dans la durée pour arrêter la casse sans précédent du service public d’éducation !

assis par terre

assise par terre

assis par terre

assise par terre

encore par terre

toujours pas

Mardi dernier, nous étions encore plus de 30 collègues pour l'heure d'information syndicale. Nous avons évoqué la situation mais le temps a manqué pour définir la suite, nous avons donc décidé de nous retrouver à nouveau pour réfléchir à des propositions d'actions à venir.
Rendez-vous donc :
MARDI 10 MAI 2011 à 11 heures en salle des professeurs.

la suite arrive

Projet de rentrée 2011... rien de neuf.  Les jours passent, la situation est toujours la même : une rentrée dont les conditions d'organisation sont inacceptables. Nous vous invitons à poursuivre la mobilisation, qui est aussi celle des écoles et des collèges, en nous associant au pique-nique revendicatif organisé par les parents d'élèves FCPE : rendez-vous ce jeudi 5 mai, entre 12 et 14 h, devant l'Inspection d'Académie, avec sandwich, banderoles, etc.

D'autres infos prochainement, et sans doute une nouvelle heure d'info syndicale mardi prochain.

encore assis

assis et pas content

Un message de rappel pour l'heure d'information syndicale qui aura lieu demain MARDI 3 MAI à 14h en salle des professeurs.

Prochain rendez-vous

...pour décider et coordonner la suite des actions : 

Heure d'Information Syndicale mardi 03 Mai à 14h. 

Soyons nombreux !

rassemblement Education

 ce samedi 9 avril à 14.00 Place Corbis, venez nombreuses et nombreux !
Appel intersyndical (FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT)

Dans notre département :
moins 23 postes en lycée
moins 16 postes en collège
moins 22 classes // + 11 classes (le jeu des chaises musicales) et moins 2 postes de RASED (Aide aux élèves en grande difficulté dans le 1er degré).
Soit un total de près de 50 postes pour le département.

rectorat : matraques et lacrymogènes

L'Est Républicain : 

"Plus de 500 personnes, dont près de 300 adultes, environ 150 adolescents et une centaine d'enfants, ont manifesté bruyament, avec concert de casseroles et de sifflets, ce matin dans le centre de Besançon pour protester contre la carte scolaire qui supprime 35 postes dans l'enseignement primaire. Dans une ambiance très bon enfant, les manifestants ont continué leur "boucan pour l'école" sous les fenêtres du rectorat. Un mouvement de foule, consécutif au passage négocié d'un bus dans la rue occupée, a entraîné des manifestants sur le trottoir, au niveau du lourd portail en bois du rectorat, jusque là gardé par six ou sept policiers. C'est alors que sous les ordres du commandant de police Mairet, une dizaine de policiers a distribué des coups de matraques pour récupérer cet espace, aspergeant les manifestants de gaz lacrymogène. Il n'en a pas fallu davantage pour qu'une échauffourée de plusieurs minutes s'en suive. Un face à face tendu a suivi pendant une demi-heure avant que les manifestants lèvent le camp.

L'usage de la force par la police ne pouvait absolument pas être justifiée par une quelconque menace ou pression des manifestants sur le portail du rectorat. Tout était calme avant les coups de matraques dans les jambes, les bousculades et l'utilisation du gaz. 

Le parti socialiste du Doubs a dénoncé l'usage de lacrymogènes contre des manifestants et des poussettes."

Libération :

"Des parents et enseignants qui manifestaient contre les suppressions de postes ont été accueillis de manière plutôt musclée à leur arrivée au rectorat.

 Lacrymos contre casseroles et cuillères en bois. A Besançon, une manifestation de parents d'élèves contre la suppression de postes d'enseignants a pris une étonnante tournure ce mercredi en fin de matinée.

A l'appel de la FCPE (fédération des conseils de parents d'élèves) et du réseau «Ecoles en danger 25», qui regroupe des parents mobilisés du département, environ 500 parents, enseignants et lycéens se sont retrouvés sous les fenêtres du rectorat avec cuillères et casseroles, l'objectif étant de faire un «boucan d'enfer». Les y attendaient six policiers, bientôt rejoints par des CRS, selon les témoins, ce que réfute la préfecture.

«L'ambiance était bon enfant, quand un car est passé dans cette rue plutôt étroite et il y a eu un mouvement de foule. J'ai entendu "mais vous êtes fous ! Il y a des enfants!" Et j'ai vu les gens tousser et pleurer», raconte Isabelle Cauwet, de la FCPE du Doubs, venue à la manif avec ses deux filles de trois et six ans.

Lionel, dont l'école de ses enfants perd une classe à la rentrée, avait son fils de deux ans dans les bras et son autre de quatre ans à la main quand «la police a dégainé les lacrymos, dans le tas, sans sommation, alors qu'ils voyaient très bien qu'il y avait quinze-vingt gamins devant eux». Résultat, son plus jeune fils «s'est retrouvé pris de tremblement, les yeux tout rouges».

Aperçu avec ces images envoyées par le blogueur Lebisonteint, qui raconte l'épisode ici (la tension monte en fin de séquence);

Au cabinet du préfet de Franche-Comté, on se défend en expliquant que les forces de l'ordre, comprimées contre le rectorat par la foule déplacée par le passage du fameux car, n'ont pas eu le choix: «Douze à quinze manifestants très remontés ont alors refusé de reculer. Un des six policiers présents devant ces portes a été contraint de faire usage de son aérosol d’autodéfense à deux reprises pour se dégager et assurer sa propre sécurité. Le calme est revenu immédiatement.»

Comme les autres manifestants, Lionel ne s'explique pas la réaction des forces de l'ordre «alors que nous n'avions vraiment rien de menaçants. Il y avait bien un dizaine de jeunes arnarchistes, mais vraiment pas belliqueux». D'un policier à qui il réclame des explications, il s'entend répondre «vous n'aviez qu'à pas utiliser les enfants comme bouclier humain», rapporte-t-il.

«L'usage de la force par la police ne pouvait absolument pas être justifié par une quelconque menace ou pression des manifestants sur le portail du rectorat. Tout était calme avant les coups de matraques dans les jambes, les bousculades et l'utilisation du gaz», s'étonne l'Est républicain, qui relate l'affaire, aussitôt dénoncée par les représentants locaux du PS et Europe Ecologie - les Verts Franche-Comté comme le signe de «la fébrilité d’un pouvoir qui tente à tout prix d’imposer sa destruction du service public et qui n’a plus que la force et le silence obstiné à opposer aux revendications».

Bilan de l'incident, plus de peur que de mal: des parents et des enfants choqués, pas mal de larmes, une préfecture quelque peu embarrassée et, côté police, «des coupures et une morsurse (!)»."

dans la presse (1 Le Pays ; 2 L'Est)

(Est républicain, dimanche 27 mars 2011)

Des démissions inédites

Hier, 17 membres du conseil d’administration du lycée Condorcet ont jeté l’éponge. Ils s’insurgent contre la baisse des moyens alloués pour la rentrée 2011.

Les démissionnaires : « Le 15 mars dernier, nous avons envoyé un courrier au recteur d’académie afin de réclamer des moyens supplémentaires. Il n’a toujours pas daigné nous répondre ». Photo C. DUMAS

Au lycée Condorcet, c’est du jamais vu et ça en dit long sur le malaise et le mal-être qui règnent en ce moment au sein de cet établissement scolaire et, plus généralement, dans l’Éducation nationale.

Hier matin, dix-sept représentants des personnels (élèves, étudiants, enseignants, parents d’élèves), sur un total de trente, ont démissionné du conseil d’administration.

« Nous sommes arrivés au terme des démarches réglementaires et sommes au regret de constater que l’enveloppe horaire dédiée à notre établissement n’a pas évolué d’une seule heure (1) », déplorent les démissionnaires dans un courrier daté du 26 mars et adressé à la fois au recteur de l’académie de Besançon, à l’inspecteur d’académie du Territoire et au proviseur du lycée Condorcet. « Nous refusons de cautionner et de cogérer la pénurie inadmissible et irresponsable des moyens prévus pour la rentrée prochaine ».

Pour eux, « l’Éducation nationale est aujourd’hui considérée uniquement comme un coût et non comme un investissement pour l’avenir ».

Follereau et Courbet, même combat

Cette baisse des moyens - le rectorat, lui, préfère parler de « rationalisation » - se traduira à Condorcet par la suppression de cinq postes d’enseignants, par la fermeture de trois classes (une en seconde, une en première et une en terminale) et par la limitation des dédoublements (scissions des classes en deux groupes pour certains cours), en seconde et en première.

Avec des effectifs qui, selon les syndicats, s’annoncent stables, « on passera d’une moyenne, par classe, de 31,2 élèves à 34,7 élèves. Cela débouchera sur une dégradation des conditions d’études », assurent-ils tout en dénonçant « une école publique qui ne donne plus les clés de la réussite à tous ».

Joint hier par téléphone, Gabriel Lienhard, proviseur du lycée Condorcet et président du conseil d’administration, a déclaré « prendre acte » de cette démission collective, tout en refusant de la commenter. Il précise toutefois : « A chaque rentrée, un comptage des élèves est effectué. Si les effectifs sont plus importants que prévus, une classe supplémentaire peut être ouverte. Dans le passé, ce scénario s’est déjà produit à Condorcet. Aucun élève ne sera laissé sur le bord de la route ».

Ce mouvement de protestation lié à la baisse des moyens alloués à l’Éducation Nationale (2) ne concerne pas que le lycée Condorcet, mais aussi le lycée Follereau et le lycée Courbet. Les protestataires de ces trois établissements entendent mener des actions communes dans les toutes prochaines semaines.

Alexandre BOLLENGIER

(1) La DHG (Dotation horaire globale) passera à Condorcet de 1.668 heures en 2010 à 1.548 heures en 2011 (soit une baisse d’un peu plus de 7 %).

(2) 16.000 suppressions de postes d’enseignants à l’échelle nationale (dont 23 dans les lycées de Belfort) sont programmées pour la rentrée 2011.

démissions au conseil d'administration.

Devant la situation de blocage, et l'impossibilité de faire avancer des demandes indispensables au simple bon fonctionnement du lycée, la totalité des représentants des parents, des élèves et des enseignants au conseil d'administration ont démissionné — soit 17 personnes. Nous ne cautionnerons pas des décisions impossibles.

(soupir)

...toujours pas de réponse positive du Rectorat. Et le bac qui approche...

salle des profs — la nuit

encore un CA annulé

Hier soir, vendredi 18 mars, nouvelle convocation de la commission permanente et du Conseil d'Administration suite au vote négatif du mardi 15 mars.

Une "nouvelle" proposition de rentrée est présentée aux membres de la commission permanente. En réalité, rien de vraiment nouveau puisque la demande de moyens complémentaires n'a pas encore obtenu de réponse. Ce nouveau CA a été re-convoqué de façon tellement précipitée qu'il était difficile qu'il en soit autrement !

Deux aménagements très à la marge sont donc proposés le projet reste le même.

Dans ces conditions, le CA qui devait suivre n'a pas recueilli le quorum.
Nous avons néanmoins fait savoir à M. Le Proviseur qu'il était impératif de maintenir un délais suffisant pour attendre une réponse des services du Rectorat. En conséquence, le report est prévu au Samedi 28 Mars à 8H.

Le refus de siéger a été l'occasion pour les représentants parents, élèves, enseignants et ATOS de se retrouver pour un long échange. L'unité et la détermination de tous semble intacte et apparait comme une force indéniable dans notre mouvement.

article du Pays

Saint-Patrick au lycée Condorcet pour protester
le 18/03/2011 à 00:00 par Karine Frelin

Enseignants, parents et élèves avaient prévu de passer la nuit, hier soir, au lycée Condorcet. Une Saint-Patrick sous le signe de la mobilisation.

Ils sont arrivés petit à petit, au fil des fins de conseils de classe. Victuailles, sacs de couchage, tapis de sol… L’objectif affiché était de passer la nuit au lycée. Pas pour le plaisir même si la Saint-Patrick était une occasion pour joindre l’agréable à l’utile.

Mais en toile de fond, persiste toujours la protestation de la communauté éducative au sujet du manque de moyens dont dispose le second degré. « On demande des moyens ministériels, une enveloppe complémentaire à l’académie de Besançon, on ne se bat pas juste pour notre lycée », expliquent les occupants, installés dans la salle des professeurs.

Un CA en procédure d’urgence ce soir.

Le dernier conseil d’administration, qui a eu lieu lundi, a été rejeté en majorité par les participants, avec 17 voix contre et deux abstentions sur 23 votants. Ces mêmes élus au CA sont reconvoqués ce soir, en procédure d’urgence, d’abord à une commission permanente puis à un CA. « Nous n’avons pas l’assurance que ce que nous avons demandé lundi au proviseur a été réalisé » : lundi, « on lui avait demandé une demande de moyens supplémentaires au rectorat. On ne sait pas s’il l’a fait ou si ça lui a déjà été refusé ». Enseignants, parents et lycéens présents demandent en effet 35 heures supplémentaires pour pouvoir effectuer des dédoublements de classe en première, le rétablissement de la dixième division de seconde perdue dans la répartition des moyens et des moyens supplémentaires en terme de vie scolaire. Des annotations ont déjà été glissées dans les bulletins des élèves de terminale, ce qui ne fait pas l’unanimité, notamment parmi les parents : la Peep considère qu’il ne faut pas léser les élèves mais soutient tout le reste du mouvement. Les occupations pourraient bien
s’étendre aux autres établissements, de même que d’autres moyens d’action destinés à bloquer les échelons importants de gestion des établissements que sont les conseils d’administration.

occupation en cours !

Ce soir est un soir de fête : les personnels, les parents d'élèves, et quelques élèves ont finalement décidé d'investir le lycée pour la nuit. En signe de protestation contre les coupes budgétaires et l'augmentation des effectifs par classe, le lycée Condorcet est occupé en ce moment même.

communiqué des représentants des parents d'élèves

votes et festivités

Sur les 23 membres présents, 17 ont voté contre la préparation de rentrée et proposition de dotation. Celle-ci a donc été repoussée. Le proviseur a été mandaté par notre Conseil d’Administration pour demander la réouverture de la classe de seconde, une enveloppe complémentaire de 35 heures poste pour financer les dédoublements préconisés par la réforme. Jusqu’ici il s’y opposait fermement. Pour info, seules 4,5 heures sur les 9 heures préconisées en 1S sont financées et 3 sur les 7 heures prévues en 1ère ES et L. Dans un contexte d’alourdissement des effectifs, réduire les dédoublements est totalement inacceptable. Le proviseur a également été mandaté pour demander un mi-temps supplémentaire de CPE et le recrutement de 3 assistants d’éducation. Le recrutement du deuxième mi-temps infirmier a également été réaffirmé.

Prochaine commission permanente et Conseil d'Administration ce vendredi 18 mars. Nous vous invitons à venir nombreuses et nombreux comme prévu, ce jeudi 17 mars à partir de 18.30 en salle des professeurs pour en discuter et envisager les suites du mouvement. C’est la St Patrick alors venez avec des vivres et à boire pour lier l’utile à l’agréable :-) ! Plus que jamais, ce n’est pas le moment de céder, à jeudi dans la bonne humeur !

Conseil d'Administration — vote

Hier soir, lundi, le conseil d'administration à voté contre la dotation horaire globale du lycée Condorcet, et par conséquent contre une proposition de projet de rentrée 2011 intégrant les coupes imposées par le rectorat. Ce refus est largement majoritaire : 17 voix contre, 4 pour, et 2 abstentions. 

Dans la foulée, le Conseil a arraché au Proviseur la promesse d'une demande de moyens complémentaires. 

...à suivre.

demain, samedi...

...matinée portes-ouvertes au lycée Condorcet : venez voir par vous-mêmes, et on vous racontera tout de vive voix.

à l'attention des élèves et parents d'élèves de 3ème

Chers futurs élèves, et parents de futurs élèves,

Vous vous préparez à quitter le collège et à rejoindre le lycée. Nous vous en félicitons, et serons heureux de vous accueillir... dans la mesure de nos possibilités.

Mais nos possibilités sont sur le point d'être sérieusement diminuées.

En effet, le rectorat nous annonce la suppression d'une classe de seconde dans chacun des trois lycées généraux de Belfort (Condorcet, Courbet, Follereau). Cela équivaut à une perte sèche de 100 places en seconde générale, alors qu'il en manquait déjà : une soixantaine d'élèves n'avaient déjà pas trouvé de place dans un lycée public belfortain à la rentrée 2010.

Qu'en sera-t'il à la rentrée 2011 ?

Les effectifs de seconde seront portés à 35 élèves par classe, mais il n'est pas sûr que cela suffise. A ce niveau d'encombrement, il sera d'ailleurs totalement illusoire d'imaginer un suivi individuel de chacun d'entre vous : vous serez un élève parmi d'autres, et nous serons contraints de gérer des masses de plus en plus anonymes. Nous aurons peut-être assez de chaises... pas sûr.

Etant donnée la difficile situation que vous allez vivre, il nous semble indispensable de vous en informer. Nous vous souhaitons bon courage dans la poursuite de vos études.

audience auprès du Secrétaire général du Rectorat

Une délégation a été reçue pendant 1h30 la veille des vacances pour demander :

-       Le rétablissement des 3 classes de 2^nde dont la suppression est prévue sur le bassin

-       Le financement des dédoublements prévus par la réforme en 1^ère (pour l’instant, seule la moitié de ces dédoublements est effectivement assurée)

-       Des moyens supplémentaires pour la vie scolaire

-       Des postes d’infirmier(e) supplémentaires

Réponse du Recteur : le seuil a été remonté à 35 élèves par classe, leurs prévisions concordent donc avec le nombre d’élèves annoncé, lequel en revanche ne concorde pas avec celui de l’inspection académique…

Le Recteur ne lâche donc rien, joue les lycées les uns contre les autres en invoquant l’autonomie des établissements et fait ainsi le jeu du privé car les options ne seront concrètement plus financées… 

Le rectorat n’a, de fait, pas les moyens suffisants pour assurer la mise en œuvre de la réforme. 

On voit donc aujourd’hui que : service public = service minimum.

 

réunion, conséquences...

11 heures, réunion d'info syndicale : 40 présents (effectifs en hausse rapide).

Lecture de la réponse écrite du recteur, suite à l'entrevue : il ne lâche rien.

Nous non plus.

Les moyens alloués pour la rentrée prochaine sont toujours aussi insuffisants, et nous en tirerons les conséquences lors du conseil d'administration de lundi.

Et d'autres actions sont en préparation.

reprise

Une heure d'information intersyndicale est organisée ce mardi 8 mars à 11.00 en salle des professeurs.

A l'ordre du jour :

- bilan de l'audience au Rectorat du vendredi 18 février
- quels mandats pour vos représentants pour le conseil d'administration du lundi 14 mars ?
- quelles suites pour le mouvement ?
- Forum info 3 du jeudi 10 mars au lycée Follereau : avant les vacances, il avait été question d'y participer mais d'en profiter pour diffuser un tract d'information sur la situation des lycées belfortains, à destination des parents d'élèves de troisième. L'idéal serait qu'une personne par matière qui participe au forum info 3 puisse être présente soit à l'heure d'information syndicale, soit à partir de midi en salle des profs pour organiser cela et se coordonner.

D'autre part, suite à notre demande, le proviseur organise une réunion d'information sur la préparation de rentrée ce même jour, mardi 8 mars à 17.00, salle du conseil. Cette réunion est ouverte à tous, n'hésitez pas à y participer nombreux.

extrait du Pays, aujourd'hui...

Sit-in furtif hier devant l’entrée du lycée Condorcet, pour certains profs et leurs élèves. Prochaine action prévue, le 10 mars, pour le Forum Info 3 où les parents des 3e seront informés. Photos Karine Frelin

La grogne de la communauté éducative est toujours palpable avant les vacances scolaires d’hiver. Hier, sit-in surprise au lycée Condorcet, conseil d’administration boycotté au collège de la rue de Châteaudun.

« On ne lâche pas, et on le montre » : Éva Pedrocchi, représentante FSU du lycée Condorcet à Belfort, reste, avec ses collègues, déterminée. Elle fera partie d’une délégation des trois lycées d’enseignement général et technologique qui sera reçue par le recteur Éric Martin, ce soir à 17 h au rectorat à Besançon, à la suite de la demande formulée il y a quelques semaines. Un prof de chaque lycée, deux représentants Peep et FCPE, et un représentant d’élèves, vont négocier le rétablissement d’une seconde dans chaque établissement et « une attribution de moyens supplémentaires : à Condorcet, la dotation globale horaire (DGH) nous retire 120 heures. Il manque déjà 30 heures pour mettre en place la réforme des premières sur le bassin, déplore-t-elle. Par exemple, quand neuf heures de dédoublement de classes sont préconisées en première S, le chef d’établissement ne peut en financer que 4 h 30 ».

Hier matin, à l’interclasse, des professeurs sont ainsi descendus par surprise devant l’entrée du bâtiment, avec leur classe, pour un sit-in furtif. Une action symbolique car chacun risque des sanctions ou une retenue de salaire. Une petite « piqûre de rappel » avant les vacances, pour dire que la pression ne faiblit pas et qu’elle tournera d’un lycée à l’autre à la rentrée.

débrayage

Ce matin, 9h40 précises : débrayage de 10 minutes — six classes entières et quelques groupes, une trentaine de professeurs, soit plus de deux cent personnes sont descendues s'asseoir dans la cour. (Journalistes présents quoique retenus de l'autre côté des grilles du lycée : article demain matin.)

Document préparatoire à une proposition alternative d’organisation des enseignements

Comme envisagé lors de l’AG des personnels du mardi 8 Février, nous souhaiterions que chaque discipline puisse faire un bilan des conditions dans lesquels les enseignements disciplinaires ont lieu, mais également les conditions de la mise en place de projets particuliers, ainsi que les conditions de travail pour les enseignants.

Pour ce faire, nous vous proposons une base de réflexion par ce questionnaire mais qui a vocation à être enrichi par tous les apports ou modifications qui vous sembleraient utiles. Le cadre de réflexion à privilégier est bien sur la réflexion collective au sein de chaque discipline.

Nous souhaiterions pouvoir récupérer ce bilan par discipline avant les congés scolaires, mais si vous aviez la possibilité de nous faire déjà un premier bilan rapide avant vendredi 18/02, jour de l’audience avec le recteur, cela serai d’autant plus intéressant.

Une fois les divers documents récupérés, cela pourra servir de base à la réflexion sur une « autre proposition de rentrée » que celle actuellement en cours dans le cadre restreint qui nous est imposé. Imaginons une rentrée idéale !

Discipline enseignée :

Combien êtes-vous d’enseignants pour votre discipline ?

Avez-vous été contraints d’accepter des heures supplémentaires pour couvrir les besoins ?

Dans quelle proportion ?

Nombre d’élève par niveau cette année ?

Répartis en combien de classe ?

Le nombre d’heure d’enseignement cette année est-il conforme aux exigences des programmes ?

Si non, bénéficiez-vous de plus ou moins d’heure ?

Qu’en sera-t-il l’année prochaine ?

Sur quels niveaux bénéficiez-vous de groupes restreints ?

Dans la mesure où vous ne disposez pas de GR sur un niveau cette année, pensez-vous que c’est un vrai manque pour votre enseignement ?

Allez-vous devoir renoncer à ces groupes restreints l’an prochain pour certains niveaux ?

Participez-vois cette année à l’accompagnement personnalisé en seconde ?

Quel bilan des modalités de mise en œuvre ?

Si vous n’y participez pas, en aviez-vous fait pour autant la demande ?

Allez-vous rester sur la même position pour la classe de première ?

Que pensez-vous des nouvelles dispositions d’encadrement des TPE ? 

Accepteriez-vous de réfléchir à des solutions pout mettre en œuvre ce nouveau cadre ?

Dans une situation idéale, de combien d’heures votre discipline aurait-elle besoin pour fonctionner correctement (heures postes principalement) ?

Quel avis avez-vous sur l’organisation actuelle des emplois de temps ?

Seriez-vous favorable à la mise en place de plages spécifique ECJS/AP et autre comme dans certains établissements ?

Quel est votre avis sur l’équipement général du lycée dévoué à l’enseignement ?

Quel est votre avis sur l’équipement général du lycée en termes d’aménagement des espaces pour les enseignants (travail personnel mais également « détente ») ?

Quel est votre avis sur l’équipement général du lycée en termes d’aménagement des espaces pour les élèves (travail en autonomie et convivialité) ?

Quel est votre avis sur la communication en général dans ce lycée (entre collègues, collègue/administration, enseignants/élèves, enseignants/administration, au sein des équipes pédagogiques, enseignants/famille, etc…)

Autres remarques ?

...des cibles/victimes potentielles ?

Bulletin d’information du lycée Condorcet

Entretiens d’orientation et « 24h dans le supérieur »

Admission post-bac : avis des professeurs
Sorties et voyages scolaires

Site Internet du lycée

des décisions, et, publiquement, pour l'instant :

heure d'information syndicale mardi 8 mars à 11.00 pour organiser tout ça et passer à la vitesse supérieure après les vacances.

Vendredi : audience chez le recteur, match retour annoncé, on est en train de négocier la composition de la délégation.

Au fait, j'allais oublier, le Conseil d'Administration a sauté ce soir... dommage pour un soir de Saint-Valentin, c'était un programme plutôt soft !

décider de la suite...

Réunion aujourd'hui, midi, salle des profs pour décider des actions à venir !

dans la presse...

Le Pays :

L'Est :

Dernières nouvelles, et échéances prochaines

Ce vendredi soir, nous avons comme prévu lu la déclaration préalable expliquant notre refus de siéger, le quorum n'a pas été atteint et 4 personnes ont siégé. Le proviseur a refusé de repousser le Conseil d'Administration. Le proviseur convoquera à nouveau une commission permanente et un CA la première semaine après les vacances.L'heure de l'alter-Conseil d'Administration a sonné (on pourra en reparler lundi midi à notre réunion).

Une nouvelle audience avec le Recteur nous a été accordée vendredi prochain
à 17.00 à Besançon. Nous sommes en train de monter une délégation de bassin de parents, enseignants, élèves représentant les trois lycées alors que le Rectorat pour l'instant nous invite seulement en tant que lycée Condorcet (quel honneur...).

Le vieil adage "diviser pour mieux régner" est plus que jamais d'actualité... nous avons répondu que la demande du 31 janvier avait été formulée au nom du bassin et qu'à ce titre cette requête n'avait toujours pas été honorée.

Vous l'avez bien compris, ce n'est pas le moment de relâcher la pression.

Rendez-vous lundi midi en salle des profs.

Compte rendu d’entrevue avec le recteur

A l’issue de la manifestation académique ayant rassemblé de 1500 à 2000 personnes, le recteur a reçu pendant ¾ d’heure les représentants des trois lycées belfortains accompagnés par le conseiller régional Etienne Butzbach .

La balle dans le camp du recteur

Il a dans un premier temps expliqué les trois critères pris en compte pour préparer la rentrée :

- budget contraint de l’Etat et non remplacement d’un départ à la retraite sur 2

- facteurs territoriaux propres à la Franche Comté, région mixant territoires urbains et ruraux

- Evolution des effectifs, prévision 2011 comparée à la prévision 2010 soit – 361 élèves prévus.

Ensuite, des choix plus fins on été opérés :

- évolution des filières en fonction des demandes

- maintien des seuils sauf en seconde mais «optimisation de la gestion» pour éviter les demi-classes

- application des maquettes nationales, notamment en classe de seconde, le décret déterminant 39 heures, chaque lycée dispose de 40.5 heures. L’année dernière le montant était de 42 heures. A la rentrée 2012, le taux de 39 heures devrait être appliqué.

- il a souligné l’importance du recrutement national (17000 postes au concours) et il a avancé le chiffre de 800 départs à la retraite dans l’académie pour l’année 2011-2012 qui laisseraient place au reclassement carte scolaire de ceux qui verraient leurs postes supprimés dans un  établissement. Ce chiffre de 800 départs à la retraite n’a pas été détaillé.

- enfin, grand seigneur, il s’est engagé à ne pas rendre un poste de plus que ceux réclamés par le ministère (nous lui en sommes gré !)

La balle dans le camp des négociatrices et négociateurs

Vos représentants sont intervenus en insistant sur :

- une dotation horaire globale insuffisante pour faire face aux seuls besoins  voulus par la réforme elle-même, notamment sur les dédoublements préconisés non financés par les enveloppes actuelles.

- concernant le critère territorial, les difficultés sociales et économiques en Nord Franche Comté qui ne sont pas prises en compte et qui nécessitent plus de moyens

- la nécessité pour le service public d’accueillir en seconde tous les élèves  qui y sont admis sans avoir recours à l’enseignement privé sous contrat. 38 élèves de troisième sont partis dans le privé à la rentrée sur Belfort.

- l’amertume des professeurs face à une seule logique comptable qui nie la pédagogie et provoque la dégradation continue et accélérée du service public rendu, des conditions d’exercice du métier et des conditions d’étude des élèves.

- la situation particulièrement inacceptable en seconde avec le hiatus entre objectifs et moyens et notre revendication du rétablissement des trois classes de seconde à Belfort.

- la nécessité qu’il fasse remonter au ministre nos préoccupations, notre malaise, notre découragement afin de revoir certains choix. Nous avons appuyé sur le soutien des parents dans cette mobilisation.

- la situation très dégradée des services de vie scolaire. Le recteur a répondu sur ce point que le budget dédié à la vie de l’élève serait conservé intact cette année. Nous lui avons répondu qu’il était déjà insuffisant et demandait à être abondé.

La balle au centre, un carton rouge pour le recteur et match retour annoncé :

Le Recteur, après avoir été interrogé sur son absence de réponse à notre demande d’audience du 31 janvier sous couvert du proviseur du Lycée Condorcet, aux élus du personnel, aux délégués parents et élèves, ainsi qu’au vice-président du conseil régional, a donné une suite favorable à cette demande et s’est excusé en arguant des dysfonctionnements dans la communication et en «off» a précisé qu’il y avait des éléments négociables dans la DHG.

Quelques avancées donc ce soir mais insuffisantes au regard des enjeux liés à l’augmentation des effectifs, à la suppression de 22 postes (45 postes dans le primaire et le secondaire au total sur le département) et à la fragilisation d’un certain nombre de postes liés à la diminution des capacités d’accueil des lycées publics. La réforme préconisée se réduisant de fait à des effets d’annonce non financés. La mobilisation est plus que jamais d’actualité.

mesurer le volume de trois classes (en moins) ?

Ce matin, dans la cour d'honneur du lycée Condorcet, Belfort : 

l'équivalent de trois classes, soit une centaine de places d'élèves, dehors.

C'est le volume que le rectorat veut supprimer pour la prochaine rentrée.

C'est aussi le nombre d'élèves qui devront alors trouver de la place ailleurs.  
D'autres images ici :

http://www.flickr.com/photos/assisparterre/sets/72157625898064819/

ce matin, 9h.

dès demain, actions :

Proposition d’action jeudi : tous les collègues grévistes et ceux qui n’ont pas cours mais soutiennent le mouvement se retrouvent à 7.45 dans la cour du lycée et nous sortons 100 tables et chaises dans la cour d’honneur pour dénoncer la suppression des 3 classes dans notre lycée. Photo à 9.00 précises, la presse est prévenue. Cette action a donc vocation à être visible. Il ne faudra pas oublier de ranger ensuite les tables pour ne pas accroître la charge de travail des personnels d’entretien. 

A 9.30, une délégation du lycée ira à l’AG intersyndicale organisée à la Maison du Peuple pour rencontrer les délégations des autres établissements.

A 11.00 notre Ag a voté majoritairement de rejoindre le rassemblement devant l’Inspection d’Académie avec banderole et instruments divers et variés pour faire du bruit…

A 12.30, départ par covoiturage au minimum d’une délégation de notre lycée à Besançon pour participer à l’audience demandée au recteur.

 Sinon, plus convivial, les collègues du lycée Follereau nous invitent à un déjeuner sur l’herbe à partir de midi devant leur lycée. La presse sera également présente.

Nous avons également évoqué l’organisation d’un alter-CA au cours duquel chacun pourrait faire remonter ses besoins – revendications. Cela pourrait se dérouler en lieu et place du prochain CA.

infos des autres lycées belfortains

Courbet, AG aujourd’hui à 13.00, 35 présents. Vote majoritaire de la grève jeudi 10. Action de tractage devant le lycée jeudi à 7.45 puis délégation à l’AG maison du peuple à 9.30 puis rassemblement devant l’IA à 11.00, délégation à Besançon et pique-nique à Follereau pour les autres...

Follereau, AG hier à 12.00, grève votée à la majorité, action banderole à 8.00 devant lycée, AG 9.30 casa del populo, 11.00 à l’IA et pique-nique à midi. Le nombre de postes supprimés est passé de 5 à…9, information divulguée aux collègues cet après-midi !

réunion

 

Présents de 17 à 18.00 : 42 personnes, puis il y a eu quelques départs mais aussi des arrivées à 18.00.

Points mis au vote :

 Commission permanente du vendredi 11 février et CA du lundi 14 février : les élues à la commission permanente (Nathalie, Marguerite et Eva) ont été mandatées pour lire une déclaration préalable vendredi 11 à 17.00 en lieu et place de cette instance pour expliquer que rien n’a bougé depuis le 31 janvier, date de notre dernier refus de siéger. Le recteur n’a toujours pas répondu à notre demande d’audience…Nous demandons donc que le CA prévu lundi 14 février soit repoussé. Si ce n’était pas le cas, les élus ont été mandatés pour le boycotter (sans lecture préalable).

Grève de jeudi 10 février : pour rappel, appel intersyndical (Snes-FSU, Sgen-CFDT régional, Unsa, CGT éducation et Solidaires). Après échanges sur la pertinence de ce type d’action, une majorité des présents a voté pour la grève à condition qu’elle soit ancrée dans une action locale au lycée notamment.

mobilisation, et assemblées générales...

Les lycées du Territoire de Belfort se mobilisent : assemblée générale prévue au lycée Follereau aujourd'hui à midi, et demain à 13.00 au lycée Courbet.

Nous parlerons des initiatives proposées par les deux autres établissements demain lors de notre AG mardi 8 février à 17.00.

N'oubliez pas, la participation à l'assemblée générale de votre établissement est de droit !

dialogue social de sourds !

Le recteur Eric Martin n’a même pas pris la peine de répondre (favorablement ou négativement) à la demande d’audience formulée par les représentants des personnels, des élèves, des 2 fédérations de parents d’élèves FCPE et PEEP et le représentant du conseil régional envoyée lundi 31 janvier à l’occasion du boycott de la commission permanente.

Nous découvrons en effet ce matin dans la presse les propos suivants du recteur :

« le débat est clos en termes de structure mais pour les dotations horaires, c’est ouvert »

(édition du Pays du vendredi 4 février 2011)

Ces propos révèlent bien la conception du dialogue social du recteur, qui renie totalement la phase de dialogue dans laquelle la préparation de rentrée doit se faire, en partenariat avec toutes les composantes des communautés éducatives (parents, élèves, enseignants, personnels de vie scolaire, personnels administratifs, élus). Quant au débat restant « ouvert » sur les DHG, le recteur fait une fois de plus preuve de cynisme et de mépris, il nous demande en clair de nous partager les miettes restantes et de nous en contenter.

Dans ce contexte, nous pouvons légitimement nous demander si les services rectoraux n’organisent pas sciemment le pourrissement rapide de la situation à toutes les échelles, mettant à mal leurs personnels de direction en contact direct avec les communautés éducatives des établissements. Le SNPDEN (syndicat majoritaire chez les chefs d’établissement) a d’ailleurs réagi la semaine dernière par un communiqué de presse dénonçant la dégradation des relations avec les enseignants et les parents d’élèves.

Dans ce contexte, nous vous invitons à participer massivement à l’Assemblée Générale de tous les personnels organisée conjointement par le Snes-FSU et le Sgen-CFDT, mardi prochain, le 8 février à partir de 17.00. Elle se poursuivra au-delà de cet horaire.

Pour information, le jeudi 10 février, un préavis de grève a été déposé par le Snes-FSU et le Sgen-CFDT régional (voir informations sur les panneaux syndicaux)